(information issue du site "le Drapeau Rouge")La Canaille est un chant révolutionnaire de 1865, d'abord appelé La chanson des gueux, repris par J.B. Clément (1871) lors de la Commune de Paris.
Dans la vieille cité française
Existe une race de fer
Dont l'âme comme une fournaise
A de son feu bronzé la chair.
Tous ses fils naissent sur la paille,
Pour palais ils n'ont qu'un taudis.
C'est la canaille, et bien j'en suis.
Ce n'est pas le pilier du bagne,
C'est l'honnête homme dont la main
Par la plume ou le marteau
Gagne en suant son morceau de pain.
C'est le père enfin qui travaille
Des jours et quelques fois des nuits.
C'est la canaille, et bien j'en suis.
Ils fredonnaient la Marseillaise,
Nos pères les vieux vagabonds
Attaquant en 93 les bastilles
Dont les canons
Défendaient la muraille
Que d'étrangleurs ont dit depuis
C'est la canaille, et bien j'en suis.
Enfin c'est une armée immense
Vêtue en haillons, en sabots
Mais qu'aujourd'hui la France
Appelle sous ses drapeaux
On les verra dans la mitraille,
Ils feront dire aux ennemis :
C'est la canaille, et bien j'en suis
Dans la vieille cité française
Existe une race de fer
Dont l'âme comme une fournaise
A de son feu bronzé la chair.
Tous ses fils naissent sur la paille,
Pour palais ils n'ont qu'un taudis.
C'est la canaille, et bien j'en suis.
Ce n'est pas le pilier du bagne,
C'est l'honnête homme dont la main
Par la plume ou le marteau
Gagne en suant son morceau de pain.
C'est le père enfin qui travaille
Des jours et quelques fois des nuits.
C'est la canaille, et bien j'en suis.
Ils fredonnaient la Marseillaise,
Nos pères les vieux vagabonds
Attaquant en 93 les bastilles
Dont les canons
Défendaient la muraille
Que d'étrangleurs ont dit depuis
C'est la canaille, et bien j'en suis.
Enfin c'est une armée immense
Vêtue en haillons, en sabots
Mais qu'aujourd'hui la France
Appelle sous ses drapeaux
On les verra dans la mitraille,
Ils feront dire aux ennemis :
C'est la canaille, et bien j'en suis